Une étude de l’Université du Texas sur les effets des smartphones

Aujourd’hui, difficile d’imaginer la vie sans téléphone portable, encore plus pour les utilisateurs de smartphones. Ils “interagissent avec leurs téléphones environ 85 fois par jour, parmi lesquelles immédiatement au réveil, juste avant de se coucher et même en plein milieu de la nuit“, résument les scientifiques.

C’est ainsi qu’ils  ont fait passé des tests évaluant la concentration et les capacités cognitives de 800 utilisateurs de smartphones : leurs téléphones étaient placés soit à portée de vue (la face de l’écran contre le bureau), à proximité (dans leur poche ou leur sac) ou dans une autre salle. Selon des chercheurs de l’Université du Texas, le smartphone, même éteint ou en mode silencieux, nuit à notre capacité à la concentration. “La seule présence de son smartphone peut occuper nos capacités cognitives, nous laissant moins de ressources disponibles pour les autres tâches“, expliquent-ils dans une étude publiée le 23 juin 2017 dans le Journal of the Association for Consumer Research. Cet outil était déjà  l’objet  d’ effets néfastes sur l’endormissement et la qualité du sommeil  mais d’autres effets secondaires ont été mis en évidence à travers cette nouvelle étude.

Qu’il soit éteint, face cachée ou dans la poche, le smartphone occupe nos pensées, selon cette  nouvelle étude. Un phénomène inconscient qui limite notre capacité de concentration. Ainsi se rajoutent à cet outil indispensable pour beaucoup, des troubles de la concentration : le “brain drain” ou “drainage du cerveau“.

 Se déconnecter pourrait donc avoir un effet salvateur  pour ceux qui souhaitent conserver une vie plus sereine:Les discussions sur la “déconnexion” dans la culture populaire reflètent l’intérêt grandissant des gens, qui cherchent intentionnellement à réduire leurs interactions avec les appareils“, expliquent les chercheurs.