Une étude de Générations futures met l’accent sur la présence de perturbateurs endocriniens dans les rivières

Les rivières et les lacs français débordent de pesticides suspectés d’être des perturbateurs endocriniens (PE°): en moyenne 41 pesticides suspectés d’être des perturbateurs endocriniens par département, comme le révèle un rapport publié ce 16 avril par l’association Générations futures.. Glyphosate, atrazine, chlordécone… des résidus d’herbicides et d’insecticides particulièrement néfastes pour la santé sont omniprésents dans les eaux de surface en France. Ce cocktail de molécules menace directement la faune aquatique et les écosystèmes, contribue à l’érosion de la biodiversité et n’est pas sans conséquence sur notre santé, alerte le rapport. Les PE sont en effet des substances capables d’interférer avec le système hormonal ( troubles de la fertilité) et impliquées dans de nombreux autres troubles et de pathologies : de l’obésité à la baisse du quotient intellectuel en passant par des cancers des systèmes reproducteurs masculin et féminin.

Générations futures  a d’abord identifié, à partir de deux bases de données (EU Pesticides database et TEDX qui portent spécifiquement sur les perturbateurs endocriniens), les pesticides (autorisés ou non) potentiellement Perturbateurs Endocriniens.

Si la présence de pesticides dans les eaux de surface est connue depuis longtemps , cette étude précise l’étendue de la contamination par des substances suspectées d’être des perturbateurs endocriniens (PE)et l’on retrouve ainsi le glyphosate en tête ainsi que 2 autres pesticides eux interdits depuis 2003!. Basée sur les données des agences de l’eau de 2015, elle révèle que chaque département  en compte en moyenne 41 dans ses rivières.

Nous voyons bien qu’il est nécessaire d’approfondir les contaminants des eaux comme vient de le proposer l’ANSES, compte tenu des risques potentiels de ces pollutions.