Le changement climatique n’est-il pas en phase de mise en danger de l’humanité ?

 

Le changement climatique est devenu un fait incontesté. Les scientifiques comme les médias publient régulièrement des informations, des témoignages, des alertes sur tel ou tel événement rattaché au phénomène du dérèglement climatique: Inondations, sécheresse, canicules qui de plus en plus font partie de notre quotidien….
Dans 800 jours, les émissions de gaz à effet de serre doivent avoir atteint leur maximum. Elles doivent être divisées par deux d’ici 2030, et être à zéro en 2050. Si nous ne réussissons pas à atteindre ces objectifs, la cible des 2 degrés de réchauffement climatique ne pourra pas être atteinte, avec des conséquences dramatiques pour la planète et pour nos vies.
Une nouvelle étude vient d’être publiée dans la revue Nature Climate Change. Elle met en évidence les dix dangers climatiques les plus évidents (réchauffement, précipitations, inondations, sécheresse, vagues de chaleur, incendies, niveau de la mer, tempêtes, changements dans la couverture terrestre naturelle et chimie des océans). Les chercheurs les  ont croisés avec six aspects des systèmes humains (santé, alimentation, eau, infrastructure, économie et sécurité) sur l’ensemble des combinaisons possibles. Chacun est  documenté par de nombreux exemples concrets, les chercheurs ont ainsi révélé 467 interactions ou voies par lesquelles l’humanité est affectée par les dangers climatiques.
 L’impact sanitaire est de ce fait trés varié affectant de nombreux organes vivants: Troubles cardiaques et respiratoires causés par la chaleur, problèmes respiratoires développés après des incendies, mais aussi consécutifs aux moisissures générées après les tempêtes, aux polluants organiques libérés par la fonte des glaces ou aux pollens libérés pendant des périodes allongées de floraison de la végétation à cause du réchauffement global, maladies vectorielles jusqu’alors cantonnées dans les pays tropicaux que l’on croyait oubliées: choléra, dengue, paludisme etc.N’oublions pas l’augmentation de la maladie de Lyme et des encéphalites mais aussi les maladies mentales avec dépression et syndrome de stress dans un contexte de catastrophes .
 Dans ce cadre et pour fêter ses 50 ans le Club de Rome avait  de nouveau fait  des propositions peu relayées cependant : Ce groupe de réflexion international composé de scientifiques, d’économistes, de hauts fonctionnaires et d’industriels, n’en est pas à son coup d’essai : dès 1972, il remettait déjà en cause le dogme de la croissance. La transformation de notre système énergétique vient bien entendu en tête de liste des changements que nous devons réussir.
Le Club de Rome propose des solutions…  https://www.clubofrome.org/