Espoir de limitation du nanotitane dans l’alimentation

Alors que les ONG comme la notre demande depuis longtemps l’inutilité et  les risques potentiels de la présence du nanotitane ( E171dans les bonbons, produits de boulangerie et de pâtisseries, crème glacée, plats cuisinés, tablettes de chocolat, mais il est également utilisé dans des produits comme le dentifrice et dans les médicaments.) Il est désormais question que le gouvernement suspende d’ici fin 2018 l’utilisation dans tous les produits alimentaires du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules, dont les effets sur la santé sont méconnus.

Les associations de consommateurs accusent également régulièrement les fabricants de ne pas faire figurer la mention “nano” sur les étiquettes de produits qui contiennent pourtant des nanoparticules, dioxyde de titane mais aussi dioxyde de silicium (E551 )ou encore les oxydes de fer (E172) et de zinc (colorants).

 Le dioxyde de titane, dont la présence est indiquée sur les étiquettes par TiO2 ou E171, est une poudre blanche utilisée principalement comme colorant, pour blanchir ou intensifier la brillance des produits alimentaires, mais aussi dans les cosmétiques, qui ne sont cependant pas concernés par l’annonce du gouvernement.

En 2017, une étude de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) avait conclus que le E171 favorisait la croissance de lésions pré-cancéreuses chez le rat. Sans que ces résultats ne permettent de conclure sur ses effets sur l’homme, selon l’Anses.