Air Rhône-Alpes est le nouvel observatoire de l’air: il remplace Atmo Rhône-Alpes

Communiqué de presse du 1er janvier 2012

Air Rhône-Alpes:Un observatoire régionalisé pour la surveillance et l’amélioration de la qualité de l’air

Le site internet de l’observatoire régional : Observatoire Air Rhône-Alpes

Dans le cadre des orientations prises par le Grenelle de l’Environnement et transcrites par Décret Ministériel (2010-1268 du 22 octobre 2010), les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air de la région Rhône-Alpes Air-APS, AMPASEL, ASCOPARG, ATMO Drôme-Ardèche, COPARLY, SUP’AIR achèvent leur régionalisation et forment au 1er janvier 2012 un seul et même observatoire régional : Air Rhône-Alpes.

La concertation, un héritage à préserver .Agréé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable des Transports et du Logement, l’observatoire Air Rhône-Alpes regroupe plus d’une centaine d’adhérents : Etat, Collectivités territoriales, Représentants du monde économique et associatif. Cette composition quadripartite, inscrite dans le code de l’environnement, garantit la transparence de l’information et l’indépendance dans le traitement et la diffusion des informations relatives à la qualité de l’air.

 Air Rhône-Alpes se situe au carrefour de l’exigence réglementaire, de l’amélioration des connaissances de la qualité de l’air, du soutien technique pour la mise en œuvre des plans d’actions et de l’attente d’information par les populations.
L’expertise scientifique au service de la santé des populations afin de répondre au renforcement de la réglementation et à la demande croissante d’évaluation des actions mises en place sur le territoire, Air Rhône-Alpes a adopté de nouvelles orientations au sein de sa stratégie de surveillance.
Le renforcement des outils de modélisation et de prospective viennent compléter le réseau de mesures fixes et mobiles pour réaliser le diagnostic du territoire et proposer aux autorités les actions les plus efficaces. En effet, notre région est concernée par le récent contentieux impliquant la France pour non respect des Directives Européennes sur l’air.
Des cartographies de pollution atmosphérique à des échelles de plus en plus fines permettent de montrer des risques de dépassement de seuils d’exposition des populations.

 Air Rhône-Alpes poursuit la diffusion des données (épisodes de pollution, rapports d’études, programmes de recherche) afin de porter à connaissance tout élément permettant une amélioration la qualité de l’air du territoire.
L’accompagnement des plans d’actions territoriaux, enjeu de ces prochaines années
L’observatoire Air Rhône-Alpes, décliné en comités territoriaux, conserve un ancrage local fort indispensable pour intervenir efficacement dans toutes les étapes de la planification : diagnostic, prospective, évaluation des politiques publiques et communication sur la qualité de l’air.

 Air Rhône-Alpes s’engage à accompagner les politiques publiques afin d’aboutir à la mise en place de plans actions et programmes efficaces par le développement d’outils techniques d’aide à la décision et une démarche de communication adaptée.

SERA est membre du bureau AirRhône-Alpes afin d’être à la source même des informations et le relais pour nos adhérents et l’ensemble des habitants de Rhône-Alpes

 Rhône-Alpes : théâtre de nombreux dépassements réglementaires

En 2010,  Plus de 70 000 rhônalpins ont été exposés aux dépassements réglementaires pour les particules.

 Plus de 160 000 rhônalpins ont été exposés aux dépassements réglementaires pour le dioxyde d’azote.

 Plus de 5 millions de rhônalpins (soit près de 84 % de la population) ont été exposés au dépassement de la valeur cible annuelle en ozone.

En 2011, 72 jours d’activation du dispositif préfectoral tous polluants confondus

 Tour d’horizon de l’observatoire rhônalpin: Un observatoire de 68 salariés et un budget de fonctionnement de 7,3 millions d’euros en 2012

 Des cartes de pollution atmosphérique depuis le niveau régional jusqu’à l’échelle de la rue,

 l’inventaire régional des émissions de 48 composés.

 Des nombreux programmes d’amélioration des connaissances sur des domaines aussi variés que l’air intérieur, le brut, les pesticides, les pollens, l’évaluation de l’impact des points noirs environnementaux.

 Une participation à 27 plans d’actions et programmes sur l’air en 2011

 Une forte implication dans les programmes de recherches nationaux et européen (Alcotra et transalp’air)

 Un laboratoire de métrologie certifié COFRAC 17025 pour les activités étalonnage du laboratoire

 Un laboratoire chimie d’analyse de composés gazeux

 Une certification ISO 9001 pour ATMO Rhône-Alpes et ISO 9001 et ISO 14000 pour Air-APS

 Plus de 83 000 visiteurs sur le site Observatoire Air Rhône-Alpes en 2011

HISTORIQUE :

2003 : ASCOPARG, COPARLY et SUP’AIR créé en 2003 le GIERSA (Groupement d’Intérêt Economique de Réseaux de Surveillance de l’Atmosphère).
2007 : AMPASEL et ATMO Drôme-Ardèche s’associe à cette démarche coopérative. Les 5 associations forment ATMO Rhône-Alpes.
2012 : Air-APS, chargé de la surveillance de l’Ain et des Pays de Savoie et ATMO Rhône-Alpes s’unissent pour former AIR Rhône-Alpes.

CONTACT PRESSE :

Marie-Blanche PERSONNAZ, Directrice d’Air Rhône-Alpes 04.72.14.54.20 mbpersonnaz@air-rhonealpes.org