Un colloque met en évidence l’impact des activités humaines sur notre santé

Effondrement de la biodiversité, urbanisation croissante, déforestation à visée agricole… Autant de causes des nombreuses maladies émergentes qui ont vu le jour ces dernières années.

Le laboratoire de Montpellier MIVEGEC (Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle) mène des recherches dans les domaines des maladies infectieuses et de nouvelles pathologies émergentes liées aux changements environnementaux, climatiques et sociétaux. Il est à l’origine d’un colloque  au ministère de la santé, soulignant  l’impact des activités humaines, destructrices de l’environnement, sur la santé, et en particulier le rôle de la biodiversité dans la prévention des maladies infectieuses .De nombreux facteurs, désormais bien connus, sont à l’origine de ce phénomène. Il y a d’une part l’intensification des réseaux commerciaux, l’industrialisation de l’agriculture et de l’élevage en bordure des villes, l’urbanisation. Résultat, les contacts entre l’homme, la faune sauvage et les espèces d’élevage se font plus fréquents. Avec l’érosion de la biodiversité, tout le système est en cours d’évolution. Notamment la chute du nombre de grands prédateurs, qui perturbe l’équilibre entre espèces.

SRAS, grippe H5N1, Ebola, fièvre du Nil occidental, chikungunya, Zika… les maladies émergentes s’envolent : leur nombre a été multiplié par quatre depuis les années 1940. De nombreux facteurs, désormais bien connus, sont à l’origine de ce phénomène. Il y a d’une part l’intensification des réseaux commerciaux, l’industrialisation de l’agriculture et de l’élevage en bordure des villes, l’urbanisation. Résultat, les contacts entre l’homme, la faune sauvage et les espèces d’élevage se font plus fréquents. Avec l’érosion de la biodiversité, tout le système est en cours d’évolution. Notamment la chute du nombre de grands prédateurs, qui perturbe l’équilibre entre espèces. L’impact de la consommation mondiale de biens importés sur la biodiversité ne cesse de s’élever, comme le montre une étude publiée lundi 4 mars dans Nature Ecology & Evolution. Dans les pays du Nord, 90 % de ces effets délétères surviennent à l’étranger.