Nécessité de repenser le stockage du carbone

Un rapport du sénateur Roland Courteau, à destination de l’office parlementaire des choix scientifiques (OPECST) démontre une fois encore l’enjeu du stockage du carbone qui devient plus que jamais important face au réchauffement climatique.

En effet les sols peuvent stocker davantage de carbone qu’ils en émettent et compenser ainsi partiellement les émissions anthropiques de CO2. Ce sont des importants réservoirs de carbone sous la forme de matière organique , pendant longtemps sous estimés. Ainsi, ce rapport met  en évidence la nécessité d’allouer des projets de recherches afin de mieux connaître leurs capacités d’absorption et de mettre en  œuvre les pratique les plus favorables.

Le climat influe sur la teneur en carbone organique des sols en jouant sur les entrées, à travers la productivité végétale par exemple,par l’intermédiaire de l’activité biologique et de l’érosion. Le sol fait figure d’acteur-clé dans les cycles biogéochimiques du carbone.

 Cependant, les sols sont marqués par une grande diversité:la quantité maximale de MO qui y est contenue peut fluctuer fortement d’un écosystème à un autre,suivant les variations des différents facteurs évoqués.Selon la nature du sol et son usage,le stockage de carbone dans les sols est très inégal: entre tourbières,sols forestiers, sols agricoles , sols dégradés,artificialisés,voire imperméabilisés, les écarts sont grands. 
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Rapport OPECST «De la biomasse à la bio économie : une stratégie pour la France» appelait en 2015 une poursuite des investigations sur la question des relations entre sols et carbone, et tout particulièrement sur les enjeux du stockage de carbone dans les sols. C’est l’objet de la présente note.