Lors de la conférence de l’OMS à Genève : la petite enfance particulièrement atteinte

Lors de cette conférence des éléments importants doivent nous interpeller : bien sur l’importance de la qualité de l’air intérieur surtout dans cette période de chauffage : les cheminées sans insert récent et performant, les foyers ouverts sont à  revoir rapidement, d’autant que l’ADEME propose des aides fiscales pour changer ce matériel ancien.

Naissances prématurées, troubles cérébraux, etc.

Au-delà des infections respiratoires, la pollution de l’air engendre bien d’autres effets sur la santé des enfants: naissances prématurées (et donc risque accru de mortalité infantile, de maladies pédiatriques ou à l’âge adulte), mais aussi troubles du développement cérébral, dont l’autisme et les troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), et cancers pédiatriques.

Chez les enfants, les facteurs de vulnérabilité à la pollution sont nombreux. Primo, leurs organes respiratoires sont en plein développement, donc plus fragiles; deuxio, leur respiration est plus rapide, ce qui engendre une exposition plus élevée aux polluants, rapportée à leur poids, que pour les adultes; tertio, la teneur en polluants de l’air est plus élevée près du sol.

En Europe comme en France , la qualité de l’air s’améliore peu à peu, tandis que ses impacts sanitaires diminuent: depuis 1990, le nombre de décès prématurés a chuté d’environ un demi-million de cas annuels, révèle un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié lundi 29 octobre, portant sur 41 pays européens. En 2015, la pollution de l’air a causé 422.000 décès prématurés en Europe, dont 391.000 dans l’Union européenne. Selon l’AEE, 74% de la population urbaine de l’UE est exposée à des teneurs en PM2,5 dépassant les valeurs-seuils de l’OMS, contre 7% pour le dioxyde d’azote et 12% pour l’ozone. i Pour les PM2,5, les valeurs-seuils de l’OMS sont de 10 microgrammes par mètre cube d’air (µg/m3) pour la moyenne annuelle, de 25 µg/m3 en moyenne sur une période de 24 heures.

(1) Pour les PM2,5, les valeurs-seuils de l’OMS sont de 10 microgrammes par mètre cube d’air (µg/m3) pour la moyenne annuelle, de 25 µg/m3 en moyenne sur une période de 24 heures.