Les enchères de la 5 G aboutissent sans les études préalables de l’ANSES

2020 devait être l’année du déploiement de la 5G en France.

Le mardi 29 septembre 2020, a été  le début des enchères pour attribuer les fréquences de téléphonie mobile de 5e génération aux opérateurs télécoms français.marque le lancement de cette étape décisive pour la 5e génération de téléphonie mobile en France, tout particulièrement sur la bande 3,5 GHz.

Cette nouvelle génération de fréquences promet un réseau jusqu’à 100 fois plus rapide qu’avec la 4G, de l’ordre de plusieurs gigabits par seconde. En fait  les enchères qui devaient avoir lieu fin 2019 auront presque été décalées d’un an. Elles constituent l’étape indispensable où les 4 opérateurs français achètent leurs bandes de fréquences respectives, ces autoroutes immatérielles où circuleront les ondes électromagnétiques des “data” 5G. A l’arrivée, un gain en vitesse que l’on nous promet stupéfiant, mais aussi reconnaissons le, tant qu’il n’y a pas un rapport de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire, ) sur les conséquences environnementales et sanitaires”, nous ne pouvons qu’être perplexes devant cette situation. D’autant que dés 2017, 171 scientifiques de 36 pays différents demandaient un moratoire en l’absence d’études concernant ce déploiement.

En ce milieu du mois d’Octobre, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free vont batailler, une dernière fois, pour savoir où les « blocs » de fréquences 5G qu’ils viennent de décrocher se situeront dans les bandes désignées.
Le processus d’attribution des fréquences 5G arrive donc bientôt à son terme.