L’Empreinte écologique de nos modes de consommation doit être quantifiée

La surconsommation occidentale menace les espèces protégées, elle est un fléau pour la planète:  telle est la conclusion d’études présentées dans la revue Nature: Les routes commerciales qui sillonnent la planète menacent la biodiversité: Notre empreinte écologique devient de plus prégnante sur les écosystèmes, il devient nécessaire de quantifier les désordres déjà visibles,  afin de savoir où il est le plus urgent d’agir.

“Les mesures de préservation de la biodiversité ne doivent pas seulement prendre en compte la zone écologique directement affectée, mais aussi la demande du consommateur qui pousse à la surexploitation des ressources“, “Faire le lien entre consommation et zones à risque pour la biodiversité”, ce qui passe par le recensement des principales menaces anthropiques (c’est à dire d’origine humaine) qui pèsent sur les écosystèmes : déforestation, surpêche, changement climatique…

Les chercheurs identifient en tout 123 menaces distinctes d’origine humaine, qui sont ensuite reliées aux zones géographiques sensibles pour les espèces menacées  – espèces inscrites à la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ou recensées par l’ONG Birdlife International.

Mais aujourd’hui, communiquer justement et efficacement sur les enjeux qui pèsent sur la biodiversité demeure une gageure. “De telles cartes pourront aider tous les acteurs, des producteurs aux consommateurs en passant par les conservateurs de la faune et de la flore, à construire des solutions là où la biodiversité est menacée”, espèrent les deux chercheurs.

www.nature.com/articles/s41559-016-0023