Le secteur de la mode a des conséquences sociales et environnementales énormes

Cette industrie pèse lourd dans les échanges commerciaux :  3000 Milliards englobant vêtements sacs et chaussures.

Les acteurs de la mode misent sur le durable et le chic pour appâter  les consommateurs de la fast fashion, sans compter le renouvellement rapide des collections à des prix dérisoires, mais avec un coût environnemental élevé.

L’industrie du textile engendre des impacts socio-environnementaux désastreux à l’échelle mondiale. Le secteur de la mode compte parmi les industries ayant un des impacts les plus importants sur les changements climatiques et renforce les inégalités socio-économiques à travers le monde.

Le secteur de la mode emploie 75 millions de personnes à travers le monde. L’industrie du textile dite « jetable » a des conséquences sociales : exploitation des enfants, des femmes, salaires précaires et conditions de travail indécentes;

Ce secteur de l’habillement, dans son ensemble, produit 92 millions de tonnes de déchets textiles et consomme 93 milliards de m3 d’eau par an.

  • Selon l’ADEME l’industrie textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau dans le monde après la culture du blé et du riz. La production de textile utilise 4% de l’eau potable disponible dans le monde.
  • 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre sont émis chaque année par le secteur du textile, ce qui représente jusqu’à 10 % des émissions de gaz à effet de serre mondiaux.
  • Ainsi, les 1,2 milliards de tonne de gaz à effet de serre générés par l’industrie textile résultent de la fabrication et du transport des produits. Ces émissions sont égales à celles du trafic aérien et maritimes mondiales réunies.
  • Dans le processus de fabrication, l’utilisation de substances chimiques au cours des différentes étapes de production est une des causes principales de la pollution des eaux par l’industrie textile. Les eaux usées et non traitées sont souvent rejetées directement dans les océans.
  • La pollution de l’industrie textile ne s’arrête pas au cycle de production. En effet, elle continue après la vente des produits. Selon l’ADEME, la moitié des impacts sur l’environnement de nos vêtements sont dus à leur entretien. Du fait de celui-ci, c’est 500 000 tonnes de micro particules de plastiques (trop petites pour être filtrées dans les stations d’épuration) non-biodégradables qui sont retrouvées dans l’océan chaque année, soit l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastiques.