La pollution dans le monde, c’est 9 millions de morts !

La pollution est responsable de 9 millions de morts dans le monde. De différents signaux d’alarme viennent nous rappeler comme celui de la crise du SRAS COV 2, qui n’est qu’un exemple, montre que les capacités de la planète à absorber les pollutions et dégradations que nous lui imposons, sont limitées. « Ces données montrent que la situation ne s’améliore pas et que la pollution reste une menace globale majeure, en particulier pour les pays à bas et moyens revenus », conclut la commission du Lancet.

Cette estimation se fonde sur l’analyse des données du Global Burden of Disease (« charge mondiale des maladies »), un programme international de recherche en épidémiologie piloté par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (Seattle, Etats-Unis), auquel collaborent quelque 7 000 chercheurs.

Comme le répète à l’envi  Aurélien Barrau, nos projets eux-mêmes sont à réorienter: le seul avenir possible ne tient pas dans des ajustements à la marge mais bien plutôt dans la réaffectation de notre richesse dans des projets censés et régénérateurs. C’est l’aveuglement des outils économiques (comptabilité strictement financière, spéculation sur des matières premières ou énergies vitales…) aux désastres qu’ils engendrent qu’il s’agit de stopper. L’avenir passera par la valorisation des performances écologiques et sociales pour piloter les organisations en connaissance de cause. Les réglementations européennes amorcent le visage en exigeant désormais le reporting de soutenabilité (CSRD) et les preuves d’un alignement sur les trajectoires vivables qu’il faudra développer avec vigilance cependant.

Le lien entre l’émergence actuelle des zoonoses et le déclin de la biodiversité est également bien documenté depuis déjà longtemps :celui entre maladies infectieuses et changement climatique l’est aussi après cette période COVID.Selon une étude publiée jeudi dans « Nature », au moins 15 000 nouvelles transmissions inter-espèces devraient intervenir d’ici à 2070, menaçant également la santé humaine.

 N’est-il donc pas urgent de mettre en œuvre à tous les niveaux des changements stratégiques nécessaires ? Chacun à quelque niveau que ce soit, peut y contribuer !