Selon le règlement n°1169/2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, la Commission européenne dispose jusqu’à décembre 2014 pour présenter un rapport sur l’étiquetage des acides gras trans. Le document devra proposer des «mesures appropriées» pour en diminuer les apports, «y compris, entre autres, la fourniture d’informations aux consommateurs (…) ou l’imposition de restrictions à leur usage».
Rappelons que la norme maximale est de 2g/100 g de produits alimentaires.
6 pays ont déjà interdits ces acides gras trans, rappelle l’OMS dans son plan d’action 2015-2020 pour la santé et la nutrition en Europe : il s’agit du Danemark dès 2003, l’Autriche, la Hongrie, l’Islande, la Norvège et la Suisse.
Aux Etats Unis leur étiquetage date de 2006 et la FDA (Food et Drug administration) s’oriente vers l’interdiction ; optons pour aller dans le même sens afin de réduire une des premières causes de mortalité : les risques cardiovasculaires.