Des particules nanométriques jusque dans les bonbons

Il en va des bonbons comme de tous les petits et grands plaisirs de la vie, il faut les consommer avec modération. En atteste cette enquête de France 5 au titre évocateur:”les bonbons flingeurs”.

S’agissant des bonbons, et connaissant l’appétence des Français pour les sucreries (6,5 kg par personne et par an), la facilité des parents à satisfaire les demandes de leurs enfants , sachant que 80% sont issus de la production industrielle, la question se pose de leur «deuxième effet», sur les dents bien sûr et tout particulièrement chez les jeunes enfants, mais pas seulement. Car la plupart des bonbons, majoritairement composés de sucre, contiennent aussi du sirop de glucose, de la graisse de palme, de la gélatine de porc généralement  (E428 ou E441), du sel, des acides (E296…), des colorants (E131…) et des additifs, dont les nanoparticules de dioxyde de titane, communément appelées E171.

Cet  additif alimentaire,( E 171), présent dans les bonbons, les chewing-gum et même dans  le pain ou les médicaments pourrait altérer la structure et la fonction des cellules digestives, d’après  une recherche de l’Université de Binghamton (USA). En effet, les cellules de l’intestin grêle sont entravées par l’exposition chronique aux nanoparticules de cet additif alimentaire commun. Résultat : leur capacité à absorber les nutriments et à agir comme une barrière contre les agents pathogènes est considérablement diminuée.

Ce dernier ingrédient, heureusement est en cours de suppression chez de nombreux confiseurs depuis la publication, en octobre 2016, d’une étude édifiante de l’Inra, en effet il aurait comme effet de franchir la barrière intestinale et de favoriser le développement de certains cancers. Outre les caries, toujours plus nombreuses et particulièrement chez les enfants, les autres provoquent obésité, diabète, déminéralisation de l’émail dentaire, problèmes cardiovasculaires, troubles digestifs, risques d’allergies, d’altération du fonctionnement du foie, des testicules, des ovaires. Faut-il, pour autant, arrêter de manger des bonbons? A minima ne pas en abuser !