Comment le corps humain régule la chaleur

Alors que partout dans l’hémisphère Nord les températures s’affolent, il est intéressant de comprendre comment notre corps s’adapte ou réagit vis à vis de ces chaleurs extrêmes.

Peu importe le milieu, du grand froid des steppes arctiques au déserts, de l’humidité des forêts amazoniennes aux montagneuses chaînes himalayennes, l’Homme s’adapte et cherche à maintenir son organisme à la température constante de 37°C. On le qualifie d’être homéotherme.

C’est dans la région à la base du cerveau appelée hypothalamus que se situe le thermostat de notre corps d’humain ; c’est lui qui assure la réponse physiologique qui va être transmis à nos organes : la première réaction physiologique (et la plus importante) est la production de sueur qui permet d’évacuer la chaleur par la peau. C’est ainsi qu’il est nécessaire de boire abondamment, car lors de fortes chaleurs le corps gère son eau au plus juste, la recyclant au maximum, pour maintenir les capacités de thermorégulation de notre organisme .

Nous allons voir maintenant comment réagissent nos organes à des températures extrêmes. En cas de fortes chaleurs, notre organisme est soumis à un stress intense et sa thermorégulation peut atteindre ses limites.

Le système cardiovasculaire est l’un des premiers affectés. La perte d’eau par la transpiration et la redistribution du flux sanguin provoque une chute de la tension artérielle.

Le cerveau est un autre organe vital qui souffre du stress en cas de fortes chaleurs. L’augmentation des températures perturbe la communication entre les cellules nerveuses et les cellules musculaires et peut même les endommager. Il est notamment refroidi par le système respiratoire.

Autre organe important : l‘intestin, la perte d’eau et de sels via la transpiration influent également sur les voies urinaires et nos reins produisent de moins en moins d’urine.

Au final, les conseils à retenir sont simples : boire de l’eau, se rafraîchir de temps en temps, éviter les températures les plus élevées et suivre les préconisations des autorités. Et, bien entendu, s’occuper aussi de ceux qui sont les plus vulnérables enfants et personnes âgées, durant ces épisodes exceptionnels.