Atténuation et adaptation, maîtres mots pour réduire les effets du réchauffement climatique

Le changement climatique impacte déjà notre environnement depuis longtemps sans que réellement la prise de conscience soit à la hauteur des enjeux. Désormais les circonstances nous obligent à constater notamment  une augmentation des températures, une augmentation de la fréquence de certains évènements météorologiques extrêmes comme les vagues de chaleur, inondations, tempêtes, ouragans et des modifications de la phénologie et de la distribution de la flore et de la faune.

A coté d’autres problématiques environnementales, le changement climatique est identifié comme l’un des plus grands risques pour la santé publique partout dans le monde. Le changement climatique est le principal responsable du doublement des catastrophes naturelles dans le monde en vingt ans, a indiqué le  12 octobre, l’ONU, signalant que les désastres naturels ont tué plus de 1,2 million de personnes depuis 2000. Les impacts sur la santé sont de plus en plus évidents : émergence ou réémergence de maladies infectieuses, augmentation en fréquence et en intensité des évènements météorologiques extrêmes, interaction avec la pollution de l’air, feux de forets, modification des ressources naturelles…. Ces dernières années ont connu une nette augmentation de canicules, entraînant en France aussi, une mortalité accrue.

La prévention de ces impacts sanitaires s’appuie sur l’adaptation et l’atténuation. L’adaptation consiste à mettre en place des actions pour réduire les impacts déjà observables ; comme ceux cités précédemment.

L’atténuation consiste à réduire les émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement à venir et de protéger les générations futures. L’atténuation permet également d’agir dès maintenant sur des déterminants importants de la santé, comme par exemple la pollution de l’air : enjeu qui est fléché depuis des années et qui fait l’objet de sanctions de la Communauté européenne, c’est dire combien il est urgent d’agir.