A Davos la “génération Greta”se fait entendre et trouve le soutien de l’aïeul du Forum

Le Forum économique mondial de Davos, a été nettement dominé par l’inquiétude climatique et ce n’est pas le Secrétaire de l’Onu qui n’a pas donné le ton :  Antonio Guterres a par exemple dit que l’humanité était « perdue » si les efforts de réduction des émissions de CO2 n’étaient pas amplifiés.

Salvador Gomez-Colon, étudiant et créateur de l’ONG « Founder of the Light & Hope for Puerto Rico » et Greta Thunberg ont eux interpellé les chefs d’Etat et le monde économique à Davos, le 21 janvier.

« Nous ne sommes pas le futur, nous sommes le présent. Nous sommes fatigués de trop de promesses vides » a ainsi prévenu Salvador Gomez-Colon, un étudiant en histoire portoricain de 17 ans, à l’initiative d’une campagne pour fournir des équipements, notamment des lampes solaires, aux familles privées d’électricité après l’ouragan Maria de 2017 à Porto Rico.

 Klaus Schwab, l’octogénaire fondateur du Forum économique mondial, compte sur la jeunesse pour résoudre les problèmes de la planète : « Nous devons écouter les jeunes. Accepter des voix différentes. » En 2020, l’hôte a ainsi propulsé sur la scène neuf jeunes militants venus du monde entier, en plus de Greta Thunberg, la benjamine ayant seulement 13 ans.

« Il y a eu une prise de conscience sur le climat et l’environnement. C’est un premier pas », mais « en pratique, rien n’a été fait concernant les émissions de CO2 », a déploré, mardi 21 janvier, la militante de la lutte contre le dérèglement climatique en ajoutant « Votre inaction nourrit les flammes d’heure en heure. Nous vous demandons d’agir comme si vous aimiez vos enfants par-dessus tout.  « Nous avions quelques revendications, évidemment, elles ont été complètement ignorées. Mais nous nous y attendions », a dit à la presse la jeune Suédoise qui demande un arrêt immédiat du financement des énergies fossiles.