Le sujet de l’étude SEPAGES (publié dans le Lancet) est le suivant: Par quels mécanismes la pollution de l’air affecte-t-elle l’enfant à naître pendant la grossesse ?
L’exposition à la pollution de l’air altère le développement du fœtus pendant la grossesse, selon une étude de Inserm/Université Grenoble Alpes. Les polluants impactent l’ADN placentaire.Cette étude menée par une équipe de recherche de l’Inserm et de l’Université Grenoble Alpes s’est justement demandée comment ces maladies, qui surviennent durant l’enfance, peuvent résulter d’expositions très très précoces à des polluants aériens.
C’est par le placenta qui fait l’office de barrière entre la maman et le fœtus qui néanmoins permet que des particules de pollution de l’air puissent l’atteindre et le traverser.
Plus concrètement, la future maman est exposée à des centaines de substances chimiques lors de sa grossesse (fumée de tabac, monoxyde de carbone, pesticides, éthers de glycols, bisphénols, phtalates, aldéhydes…) mais aussi biologiques (moisissures, pollens, acariens, phanères d’animaux). C’est pourquoi diminuer l’exposition des femmes enceintes et des nourrissons aux polluants environnementaux, doit devenir une priorité, et particulièrement ceux présents dans :L’air intérieur,l’alimentation, et bien sur par les produits d’hygiène comme ceux d(usages ménagers.
En effet, les scientifiques et l’état actuel des recherches s’accordent à dire que la santé de l’enfant à naître se joue beaucoup pendant la grossesse et durant les 1 000 premiers jours de vie.
Pregnant women were included between 2003 and 2006 for EDEN (Nancy and Poitiers) and PELAGIE (Brittany), and between 2014 and 2017 for SEPAGES (Grenoble).