Un rapport conjoint Ademe Arcep met l’accent sur les émissions aux GES en particulier quant à l’usage du numérique

Dans ce premier semestre l’Agence de la transition écologique (Ademe) et l’Autorité de régulation des  communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) ont remis au gouvernement leur troisième et dernier rapport d’évaluation de l’empreinte environnementale du numérique.

Selon ce travail d’anticipation en 2050 l’explosion du volume des données, la multiplication des usages et la croissance du parc mèneraient vers une hausse de 45 % des émissions de gaz à effet de serre.

En effet, si le numérique contribue sous bien des aspects à la mise en œuvre de la transition écologique, son développement engendre également des impacts, qu’il est important de mieux connaître. L’étude montre que, sans action pour limiter la croissance de l’impact environnemental du numérique, le trafic de données serait multiplié par 6 et le nombre d’équipements serait supérieur de près de 65 % en 2030 par rapport à 2020, notamment du fait de l’essor des objets connectés, ainsi l’empreinte carbone du numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050. Elle identifie les leviers d’action à engager et amplifier dès aujourd’hui pour un développement des usages numériques plus sobre en carbone et en ressources.

Il en résulterait des augmentations, entre 2020 et 2030 :