Un psychanalyste lyonnais fait comme ses confrères le constat de l’augmentation de l’impact de la santé mentale

La crise sanitaire a  eu et a,  un fort impact sur la santé mentale des Français. Cela va faire un an que la crise  a commencé. La situation pèse énormément sur leur moral. Les incertitudes face à l’avenir et le manque de perspectives renforce l’anxiété en affectant leur moral. Dans ce contexte, de plus en plus de personnes consultent des spécialistes de la santé mentale. L’impact psychologique de l’épidémie de coronavirus est plus que jamais significatif.

Face à ce dysfonctionnement psychique il est notable de constater une augmentation des troubles du sommeil, des troubles anxiogènes incitant à des conduites addictives renforcées : consommation d’alcool, de tabac, drogues, médicaments et autres produits interdits. Le stress induit aussi l’isolement, l’absence de cadre ou la précarité et a fait augmenter l’usage de ces substances, ainsi que des comportements addictifs liés aux jeux vidéo, comme à d’autres activités sur écran (films, réseaux sociaux…), qui impactent sommeil et bien-être.

Les professionnels de l’addictologie et de la santé mentale s’en inquiètent, d’autant que la crise économique risque encore de s’aggraver,  doublée d’une crise sociale.

Les jeunes, particulièrement affectés par des difficultés de poursuivre des études de manière conventionnelle, de trouver leurs premiers emplois, d’avoir des relations conviviales, avec ceux de leur âge sont les plus concernés : ce qui va à l’encontre d’un départ dans le vie dans de bonnes conditions. La vie n’est- elle pas d’avoir un certaine liberté pour chacun et de  pouvoir  avoir une vie sociale, indispensable à l’équilibre de chacun ?