Substances chimiques favorisant le cancer du sein

Une étude publiée dans la revue Environnemental Health Perspectives ce 9 juin, recense 17 substances chimiques liée à l’apparition de cancer du sein, et « hautement prioritaires » selon le directeur de la recherche, en raison de leur usage courant. Ainsi, le Dr Ruthann Rudel, directeur de la recherche au Silent Spring Institute à Newton (Massachusetts), dénonce-t-il les particules issues des gaz d’échappement des voitures, les molécules présentes dans les matériaux ignifuges ou anti-tâches, les dissolvants ou les décapants à peintures, ou encore les dérivés de désinfectants utilisés dans le processus de potabilisation de l’eau.

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Ces travaux pourront alors guider la prévention primaire de ce fléau qu’est le cancer du sein, cancer le plus meurtrier et le plus fréquent chez la femme selon l’Institut National du Cancer. Les chercheurs émettent dès lors des recommandations :

– Limiter le plus possible l’exposition aux émanations des gaz d’échappement des véhicules.

– Utiliser une hotte en cuisinant et réduire au maximum sa consommation d’aliments carbonisés (comme le barbecue).

– Ne pas acheter de meubles (sofa, fauteuils) contenant de la mousse de polyuréthane, s’assurer qu’ils n’aient pas été traités avec des ignifuges.

– Éviter les tapis et autres tissus d’ameublement résistant aux tâches.

– Trouver un teinturier qui n’utilise pas de perchloroéthylène ou d’autres solvants.

– Utiliser un filtre à charbon pour filtrer l’eau avant de la consommer (et le changer régulièrement).

– Retirer les chaussures à l’entrée de la maison pour réduire l’exposition aux substances chimiques contenues dans la poussière de l’habitation, et utiliser un aspirateur doté d’un filtre HEPA à particules ou ouvrir les fenêtres pendant et après.

New Exposure Biomarkers as Tools For Breast Cancer Epidemiology, Biomonitoring, and Prevention : A Systematic Approach Based on Animal Evidence – EHP