Selon le rapport du WWF la disparition des espèces animales s’accroît tandis que la biodiversité régresse

Publié ce 30 septembre, le nouveau rapport bisannuel de WWF, Planète vivante, tire le signal d’alarme. Alors que les populations animales ont fondu de moitié en 40 ans et que la demande mondiale en ressources nécessite une planète et demie, le passage à un mode de vie résilient est encore possible, mais urgent.

Le Rapport Planète Vivante 2014 montre à la fois que l’érosion de la biodiversité se poursuit à un rythme insoutenable mais aussi que l’Empreinte écologique (indicateur exprimant la demande de ressources naturelles de la part de l’humanité) s’accroît. Les résultats alarmants de ces deux indicateur menacent les systèmes naturels et le bien-être humain et nous invitent aussi à prendre des actions responsables et urgentes pour inverser ces tendances.
“L’ampleur de la perte en biodiversité et la détérioration des écosystèmes essentiels à notre existence, est alarmante”, confirme Damien Vincent, directeur général du WWF-Belgique. “Ce déclin résulte de l’impact de l’homme sur la nature, un déclin pourtant pas inévitable.

La biodiversité régresse à la fois dans les régions tempérées et subtropicales, mais le recul est plus important dans les tropiques. En Amérique latine, l’IPV (indice Planète Vivante) a même diminué de 83%. Si toutes les espèces sont affectées, ce sont celles d’eau douce qui accusent la plus grosse chute avec 76%.

Second indice du rapport, l’empreinte écologique mesure la pression qu’exerce l’homme sur la nature. Elle calcule précisément les surfaces terrestres et maritimes nécessaires pour produire chaque année les biens et services que nous consommons (nourriture, combustibles, espace pour les constructions, etc) et absorber les déchets que nous générons.

Source : notre-planete.info