Pollution de l’air intérieur

En Janvier 2008 Marie-Christine Blandin sénatrice du Pas de Calais rapportait l’étude qui lui avait été demandé par l’office Parlementaire des choix scientifiques et technologiques.

Ce rapport très renseigné, l’amenait à dire que l’air intérieur est un « cocktail à risques », que c’est un enjeu sanitaire majeur trop peu surveillé et dont les effets sur la santé ne sont pas correctement évalués.

L’air intérieur peut être plus pollué quantitativement et qualitativement que l’air atmosphérique extérieur sans que nous en soyons souvent conscients. Alors que nous passons plus de 85% de notre temps à l’intérieur, que ce soit chez soi, ou en collectivité ou au travail, nous vivons fréquemment dans un univers confiné comportant tout à la fois détergents, désodorisants, peintures, colles, plastiques, textiles, produits cosmétiques (et jusqu’à il y a peu tabac), insecticides etc……

En deux mots la quantité de molécules chimiques qui nous entourent est considérable, de l’ordre de 100 000 et les risques de leurs effets sur la santé sont très mal connus pour l’extrême majorité, si ce n’est que dés à présent, certaines encore largement utilisées, sont déjà jugées comme cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques. Des études nécessaires imposées par le projet européen Reach (voir article dans la rubrique politiques santé-environnement) nécessitent qu’elles soient remplacées par d’autres qui n’auraient pas ces inconvénients majeurs.

Il est urgent que nous prenions des mesures de protection contre ces molécules toxiques.

Observatoire de la qualité de l’air intérieur