Le fait de vivre dans une zone affectée par le bruit des transports est associé à un risque accru de développer un large éventail de problèmes de santé, notamment des maladies cardiovasculaires, métaboliques et mentales.
Et selon l’Organisation mondiale de la santé en matière de bruit ambiant recommandent pour les enfants que les niveaux de bruit dans les cours de récréation ne dépassent pas 55 dB et que les niveaux de bruit dans les salles de classe ne dépassent pas 35 dB. Or selon l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), l’exposition au bruit des transports au début de la vie a un impact sur la capacité de lecture et le comportement des enfants.
C’est dans ce sens que la Commission européenne s’est fixé comme objectif indicatif de réduire de 30 %, avant la fin de la décennie, le nombre de citoyens de l’Union européenne chroniquement gênés par le bruit des transports, sachant que plus de 20 % des citoyens de l’Union européenne vivent dans des zones où le bruit de la circulation nuit à la santé. C’est donc plus d’un Européen sur cinq qui est exposé à long terme au bruit nocif des transports routiers, ferroviaires et aériens. La Cour des comptes européenne estime que les législateurs et les autorités locales ne prennent pas ce problème aussi sérieusement que celui de la pollution de l’air.
Il est essentiel d’améliorer l’accès aux espaces verts et de les maintenir calmes, car ces espaces peuvent apporter une restauration psychologique et contribuer à réduire les nuisances sonores pour les personnes et par conséquent préserver la santé des citoyens.