De plus en plus d’études sur les conséquences du changement climatique

Le réchauffement climatique menace plus que jamais notre planète.

Tout au long de l’été nous avons connu dans notre région Sud Est une alternance de pollutions à l’ozone, aux particules fines, de sécheresse, de canicule  mettant en danger les personnes sensibles: même si cela fait partie de notre quotidien, les présages de réchauffement climatique s’affirment d’année en année. Sans omettre les 10 000 hectares de forêts ravagés par les flammes dans le Sud du pays et les restrictions d’eau en raison d’une sécheresse exceptionnelle. La reproduction de ces phénomènes à travers notre pays comme partout dans le Monde nous alertent : disparition progressive de la calotte glaciaire de l’Arctique, les feux de forêts sans égal au Canada, en Australie, les températures caniculaires accélérant la sécheresse dans des pays déjà affectés par des pénuries d’eau tandis que dans d’autres sévissent ouragans et cyclones avec des inondations catastrophiques tant en Asie qu’aux Etats Unis.

Comme dit notre ministre Nicolas Hulot : Chaque jour que nous cédons au scepticisme ou l’immobilisme nous rapproche un peu plus de l’impasse planétaire. « Pour la planète, préférer le sursaut au sursis »

« L’augmentation des températures et de l’humidité en été pourrait   atteindre des niveaux excédant la capacité de l’organisme humain à  survivre sans protection », ont déterminé ces chercheurs, dont les travaux paraissent dans la revue Science Advances. « Ces vagues de chaleur mortelle pourraient même se produire d’ici seulement quelques décennies dans des régions d’Inde, du Pakistan et du  Bangladesh, y compris dans les bassins fertiles de l’Indus et du Gange, d’importantes régions de production agricole », préviennent également ces scientifiques alertant simultanément sur les migrations climatiques toujours plus nombreuses.

Or la France n’est pas exemptée de telles hausses de températures puisque à l’horizon de la fin du siècle, une étude publiée en  juillet dans la revue Environmental Research Letters. Les températures estivales maximales pourraient alors   dépasser dans notre pays, par endroits, les 50 °C. Selon les régions, elles surpasseraient de 6 à près de 13 degrés les records historiques.Un coup de chaud responsable de 15 000 à 20 000 morts excédentaires en France, selon diverses estimations, et de 70 000 morts sur l’ensemble de l’Europe, frappée par le même phénomène.

Les climatologues ont déjà prévenu que de telles vagues de chaleur risquaient de devenir la norme à l’avenir, sous l’effet du réchauffement global dû aux émissions de gaz à effet de serre. Le rapport sur « le climat de la France au XXIe siècle » prévoit ainsi, dans ses « scénarios régionalisés », une augmentation des températures moyennes comprises entre 2,6 °C et 5,3 °C en été, entre 2071 et 2100. Cette hausse sera particulièrement prononcée dans le sud-est du pays, qui pourrait alors connaître des vagues de chaleur de plus vingt jours, avec des épisodes de sécheresse aggravés dans les régions méridionales et, potentiellement, sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Giovanni Forzieri, chercheur en sciences de l’environnement , alerte ainsi :

« Le changement climatique est l’une des plus grandes menaces du XXIe siècle pour la santé humaine. A moins que le réchauffement soit freiné d’urgence et que des mesures appropriées soient prises, environ 350 millions d’Européens pourraient être exposés annuellement à des extrêmes climatiques néfastes d’ici à la fin du siècle [contre 25 millions au début des années 2000]. »