Agriculture urbaine et végétalisation : des enjeux importants pour les villes

Le  Conseil économique et social (Cese) a présenté un avis le 12 juin mettant l’accent sur la nécessité de retour de la nature en ville, une solution aussi pour réduire les îlots de chaleurs dans cette conscience de réchauffement climatique.

Pour encourager l’agriculture urbaine “vertueuse”, le Cese formule différentes recommandations. Parmi celles-ci : ” Il convient de faire preuve de sélectivité pour l’octroi de soutiens publics, quelle que soit leur forme, en prenant en compte la réalité et l’importance des services rendus au bénéfice de la société dans son ensemble“, pointe-t-il. Ainsi les projets devraient au moins s’inscrire dans deux des perspectives suivantes : une intégration dans une agriculture déjà présente sur le territoire, des fonctions environnementales mais également sociales. Le Cese souhaite également que soit développé le rôle des arbres dans l’agriculture urbaine, plus particulièrement les fruitiers.

L’agriculture urbaine peut aussi jouer aussi un rôle dans le renforcement de la biodiversité. “Néanmoins, pour cela, elle doit s’inscrire dans une vision globale de maintien et de création de corridors écologiques et d’habitats favorables aux espèces sauvages locales, en favorisant notamment la diversité floristique ou encore en intégrant des parties non productives et non gérées“, modère le Cese.

Le Cese envisage également une adaptation des règles d’urbanisme : dédier par exemple un pourcentage de terrain à l’agriculture urbaine au sein des plans locaux d’urbanisme. Il vise également des mesures fiscales incitatives. De la même manière, il souhaite que soient prévues, dès la conception ou la rénovation de bâtiments commerciaux, industriels et administratifs, toutes les conditions nécessaires à l’implantation de ce type de projet : portance des toits, intégration de systèmes de récupération des eaux pluviales, etc.

https://www.lecese.fr/travaux-publies/la-nature-en-ville-comment-accelerer-la-dynamique