A Grenoble réflexion sur les invendus alimentaires

L’association Amorce, en partenariat avec l’Ademe, vient de publier une étude sur la gestion actuelle des invendus alimentaires et la réalité des dons aux associations sur le territoire de Grenoble Alpes Métropole, ainsi que celui de la Communauté d’agglomération Tour(s)plus. Il apparait dans l’étude que moins de 10% de ce qui peut être récupéré sur les deux territoires l’est actuellement par les associations caritatives.

Un gisement de denrées potentiellement mobilisables considérable

Entre 14 et 15 000 tonnes de produits alimentaires seraient potentiellement mobilisables sur les deux territoires étudiés, mais pour l’instant, moins de 10% du gisement est capté par les associations !

Sur le seul territoire de Grenoble Alpes Métropole, cela correspond à 24% du gisement des grandes et moyennes surfaces, 8% de celui des industries agroalimentaires et 0,1% de celui des agriculteurs.

Pour limiter l’insécurité alimentaire et réduire les impacts économiques et environnementaux du gaspillage, il y a un vrai projet de territoire en perspective, impliquant l’ensemble de ses acteurs (collectivités, producteurs, distributeurs, restaurateurs, associations).

L’étude souligne que répondre à cet objectif de nourrir la population en insécurité alimentaire via les associations d’aide alimentaire apparaît par ailleurs économiquement pertinent.

Les invendus alimentaires sur deux territoires : gisement et gestion actuelle (Amorce DT73 – Décembre 2015) en partenariat avec l’Ademe