Archives mensuelles : février 2016

Par le Dr Moreau : “les poumons c’est vital”

Les poumons, c’est vital ! Découvrez l’importance d’une bonne respiration – Dr Moreau Carole

Sans s’en rendre compte, nous inhalons au cours de notre vie près de 300 millions de litres d’air. Fonctions, maladies, traitements… Que savons-nous vraiment sur nos poumons ? Dans son abécédaire « Les poumons, c’est vital ! Découvrez l’importance d’une bonne respiration », le Docteur Moreau Carole, médecin généraliste et membre de l’ASEF, partage son expérience sur le poumon et nous livre les clés pour mieux respirer. En voici un aperçu :

« A comme asthme, B comme bronchite chronique, R comme Respiration…

Des échanges d’oxygène au niveau des alvéoles pulmonaires au traitement de l’insuffisance respiratoire ou la reconnaissance des polluants, cet abécédaire fait le point sur les poumons : comment s’effectue la respiration ?

  • Reconnaître les signes qui doivent alerter ;
  • Découvrir les tests qui évaluent votre souffle ;
  • Les nouveaux traitements ;
  • Mieux utiliser sa capacité respiratoire…

Le Dr Carole Moreau explique de façon concrète et accessible à tous, des termes médicaux que vous avez pu rencontrer lors de consultations chez votre médecin ou lu sur des comptes rendus d’examens. Un livre pour mieux comprendre les fonctions pulmonaires et mieux les protéger. »

Après avoir battu la campagne et exercé en milieu hospitalier, le Dr Carole Moreau, médecin généraliste aujourd’hui installée en ville prend le temps, à chaque consultation, d’expliquer la maladie à ses patients : « En comprenant mieux son problème, le patient s’investit davantage, il se sent plus fort, plus autonome, moins angoissé et finalement mieux armé pour se soigner ». D’où son envie de partager son expérience sur le poumon à travers ce livre.

A lire : « Les poumons, c’est vital ! Découvrez l’importance d’une bonne respiration », Dr Moreau Carole, Edition Alpen, 14€, novembre 2015

Rapport ADEME 2015 sur le mix énergétique

France, 2015 – ADEME “Vers un mix électrique 100 % renouvelable en 2050”

L’ADEME démontre en effet, chiffres à l’appui, que l’idée d’un système électrique totalement renouvelable à l’horizon 2050 est non seulement techniquement, mais aussi économiquement crédible : des coûts d’électricité de 11,5 à 12 centimes d’euro par kWh (contre 9,1 centimes actuellement) qui risquent fort de se révéler inférieurs à ceux associés à une poursuite de la politique nucléaire actuelle.”

Les auteurs de l’étude de l’ADEME estiment “le coût de l’énergie à 119 euros par MWh, dans un système 100 % renouvelables.
Un montant à mettre en regard du coût actuel de l’électricité,  à 91 €/MWh.

Surtout, ils le comparent à ce qu’il serait avec moins de renouvelables, et donc plus de nucléaire. Et là, surprise : avec 40 % seulement de renouvelables en 2050 (et donc potentiellement 50 % de nucléaire [ce qui est la promesse de campagne de François Hollande]), ce coût est évalué à 117 €/MWh, soit quasiment au même niveau. Il serait légèrement inférieur avec 80 % de renouvelables (113 €/MWh) et un peu supérieur avec 95 % (116 €/MWh).” Rappelons que le coût prévisionnel de l’électricité qui serait produite par les EPR en projet à Hinkley Point en Grande-Bretagne est déjà de 112 €, et que le coût de l’EPR de Flamanville, à supposer qu’il entre en fonction, risque  encore d’exploser du fait des aléas nombreux qui n’arrêtent pas de ponctuer sa construction.

Consultation sur le décret des PCAET et Plan air énergie climat ( PCAET) de Villeurbanne

Un Plan Climat- Air-Energie Territorial (PCAET) est un projet de territoire axé sur la réduction des émissions de GES, la réduction de la dépendance énergétique et l’adaptation du territoire aux impacts des changements climatiques.

Cette démarche est co-construite entre les élus, l’ensemble des services et tous les acteurs du territoire (acteurs socio-économiques, associations, collectivités membres du territoire porteur d de l’ancien PCET…).

Le plan climat air énergie territorial (PCAET) est défini à l’article L. 222-26 du code de l’environnement et précisé aux articles R. 229-51 à R.221-56.

Ce document-cadre de la politique énergétique et climatique de la collectivité est un projet territorial de développement durable dont la finalité est la lutte contre le changement climatique et l’adaptation du territoire. Il doit être révisé tous les 6 ans.

Le plan climat air énergie territorial doit être élaboré au niveau intercommunal. Ainsi, les établissements publics à coopération intercommunale de plus de :

  • 50 000 habitants existants au 1er janvier 2015, doivent élaborer leur PCAET avant le 31 décembre 2016 ;
  • 20 000 habitants existants au 1er janvier 2017, doivent élaborer leur PCAET avant le 31 décembre 2018.

La Ville de Villeurbanne avait  approuvé son premier plan climat –énergie territorial en février 2011, devançant de deux ans les obligations réglementaires. Cinq ans après, dans la perspective de la transition énergétique et des problèmes de pollution de l’air qui touchent l’agglomération, elle travaille dès à présent à un PCAET.
Objectif – Réduire les consommations énergétiques, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la pollution atmosphérique, mais aussi réduire la vulnérabilité du territoire et de ses habitants aux changements climatiques, notamment des ménages les plus sensibles à la précarité énergétique et aux impacts sanitaires.
Déroulement – Le PCAET touche l’ensemble des habitants du territoire, en travaillant de façon prioritaire et exemplaire sur le patrimoine de la collectivité, mais aussi en créant des synergies entre les différents acteurs du territoire. Une étude sur l’évolution des consommations énergétiques et des émissions de GES des bâtiments municipaux entre 1990 et 2010, a montré des réductions d’environ 20% en consommation et en émission GES, au prorata du nombre d’habitants et au prorata des m2 en gestion. En 2014, le renouvellement du bilan des émissions de GES (BEGES) de l’activité de la ville, a montré une baisse d’environ 5% des émissions globales de GES, en trois ans, et de 8% en prenant un périmètre constant, des activités intégrées en 2014 ne l’ayant pas été en 2011. Forte de ces résultats, la Ville souhaite poursuivre son action en faveur de la lutte contre le changement climatique et la protection de l’atmosphère. En interne, il s’agira de prendre en compte les préconisations du BEGES, notamment autour de la révision du plan de déplacement de la Ville (PDA), et de travailler sur le plan de protection de l’atmosphère (PPA) de l’agglomération.
Des groupes de travail ont été prévus tout au long de l’année 2015 et concernaient tous les services. En externe, il s’agit d’organiser et d’animer la coordination des différents acteurs du territoire, dans le cadre d’une instance de participation et de contribution.

La délibération d’engagement du PCAET 2015-2020 a été adoptée le 30 mars 2015 ; l’adoption du PCAET est prévue pour février 2016.

 Dans le même temps une consultation est organisée par le Ministère sur le projet de décret de mise en application:La date limite de remise des commentaires est le 11 mars 2016.

Le Ministère de l’Environnement a lancé une consultation publique sur le projet de décret relatif aux plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET). L’article 188 de la loi n°2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique a modifié la gouvernance et le contenu des plans climat-énergie territoriaux (PCET), initialement élaborés par toute collectivité territoriale de plus de 50 000 habitants et ne portant que sur le champ de compétences de cette collectivité, pour en faire un plan climat-air-énergie territorial porté par les intercommunalités de plus de 20 000 habitants et concernant tout le territoire de la collectivité. Le nouveau projet de décret a pour objectif de modifier les articles R.229-51 à R.229-56 du Code de l’Environnement afin de les adapter à ces nouvelles dispositions. Il remplace le décret n° 2011-829 du 11 juillet 2011 relatif entre autres aux PCET.
Voir SD’Air n° 180 p.33.

www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr    (texte du projet de décret)

Rapport du CGDD sur l’eau en France

 

Un nouveau rapport du CGDD ( Conseil général du développement durable) vient d’être présenté au MEDDE et rapporte le panorama de l’eau  et des milieux aquatiques en France

L’eau et les milieux aquatiques Chiffres clés Édition 2016

Une association demande la transparence sur l’alimentation du bétail

Nous ne savons pas si le beurre, les œufs, le poisson et les autres aliments que nous consommons sont issus d’animaux nourris aux OGM ? Un collectif “Consommateurs pas cobayes”réclame un étiquetage obligatoire des produits alimentaires, une revendication déjà ancienne au nom du droit des consommateurs à la transparence.

 En vertu de l’application de la Convention d’Aarhus concernant l’accès à l’information et la justice en matière d’environnement une plainte a été déposée auprès de la France et de l’union européenne pour non respect de la réglementation concernant l’utilisation des OGM. Cette requête a été déposée à la DGCCRF avec copies aux ministères de l’écologie, de l’agriculture et à la Commission européenne.

En France, l’alimentation industrielle notamment à base de soja et maïs est devenue une composante importante du régime des animaux d’élevage. Or, environ 15 % de ces céréales et oléoprotéagineux sont importés, et surtout le soja (3,6 millions de tonnes importées en 2014 selon FranceAgriMer), qui vient du Brésil ou des États-Unis, bien connus pour leurs productions d’OGM. En 2012, la France avait  pris un décret autorisant l’étiquetage « Nourri sans OGM » ou « Issu d’animaux nourris sans OGM » pour valoriser ces produits 100 % sans OGM. Pourquoi ne pas poursuivre avec un élevage nourri avec des productions locales?? ce que demande bon nombre de consommateurs.