Les bienfaits du vélo au delà de la pollution

Nous relayons une étude qui répond à de nombreuses interrogations à ce sujet :

Des chercheurs de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, ont étudié après combien de temps la pollution atmosphérique annule les bénéfices pour la santé de la pratique du vélo dans plusieurs grandes villes européennes.

« Bouger » est l’injonction sanitaire que vous entendez à longueur de publicités, et le vélo est une excellente manière de concilier le temps de déplacement avec une activité physique modérée mais bénéfique pour le cœur, et la santé généralement. Mais, comme beaucoup de citoyens hésitant à circuler entre les pots d’échappement et leur lot de particules fines, les scientifiques de l’université de Cambridge se sont demandés si, finalement, il ne valait pas mieux garder la petite reine au garage.

 Pour répondre à cette question, les chercheurs ont comparé la densité moyenne des particules fines en suspension dans l’air de grandes métropoles, avec les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils ont ainsi identifié le « point de bascule » au-delà duquel les bénéfices de l’activité physique sont contrecarrés par les particules polluantes présentes dans l’air.
8h de vélo à Paris avant que les méfaits de la pollution dépassent les bienfaits du vélo

Selon les chercheurs, vous pouvez rouler environ 480 minutes, soit 8 heures à vélo par jour, avant d’atteindre le moment où les effets négatifs dépassent les effets positifs, dans les agglomérations présentant une moyenne spatiale annuelle de concentration entre 17 et 18µg/m³ de particules fines dites PM 2.5, autrement dit les particules inférieures à 2,5µg/m³. C’est le cas de Paris par exemple.

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