Le CNRS présente une alternative étonnante quant à l’agriculture

Le  Monde rapporte le résultat d’ essais de cultures   réduisant notoirement  engrais et pesticides qui ont été réalisé par le Centre d’études biologiques de Chizé. Ce n’est pas moins d’un rassemblement de spécialistes des professions agricoles qui ont assisté à cette présentation. Ils étaient quatre-vingts à avoir fait le déplacement.

Quatre-vingts  agriculteurs – céréaliers, éleveurs, apiculteurs – rassemblés, samedi  18 juin, au  Centre d’études ­biologiques de Chizé (CEBC, CNRS-université de La Rochelle),
dans les Deux-Sèvres.

C’est Vincent Bretagnolle (CNRS) qui en a fait la présentation cette année annonçant ce  résultat stupéfiant.
Le rendement économique des céréaliers peut être substantiellement augmenté  jusqu’à 200 euros par hectare de blé ! – en divisant par deux la quantité d’herbicides  et d’engrais azotés épandus. La première question qui vient à l’esprit est : en les remplaçant par quoi ? « En les remplaçant par rien du tout », ­répond le chercheur.
Si les agriculteurs se déplacent chaque année aussi nombreux pour assister à la grand-messe  du Centre d’études biologiques de Chizé, c’est aussi qu’ils sont, en quelque sorte,
coauteurs des résultats présentés. Sans eux, rien ou presque ne serait possible.
« La zone atelier Plaine et Val de Sèvre sur laquelle nous travaillons fait 450 kilomètres  carrés, et recouvre plus de 400 exploitations agricoles, plus de 15 000 parcelles,  explique Vincent Bretagnolle, le directeur de la zone atelier. Nous pouvons ainsi  faire de l’expérimentation à l’échelle d’un territoire”, ce qui laisse envisager des améliorations notoires des modes d’agricultures plus respectueuse des sols, des hommes et de biodiversité.