La loi de transition énergétique en faveur de la qualité de l’air avec des changements de comportements

La loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte a conforté le rôle des villes, tant en matière de qualité de l’air extérieur que de qualité de l’air intérieur, en renforçant les cadres et les outils qui permettent aux élus d’agir. Certaines actions précédemment expérimentées dans des territoires ont obtenu un cadre pérenne : mesures d’organisation des déplacements, sensibilisation, dispositifs incitatifs en faveur des équipements les moins polluants.

Assises de la qualité de l'air

Mais il est nécessaire d’agir sur toutes les formes de pollution et, à côté des nombreuses initiatives prises pour le transport, deux appels à projets viennent compléter les actions afin de limiter les pollutions liées au chauffage et aux pratiques agricoles. Le premier, Agr’Air vise à accompagner, tant techniquement que financièrement, les exploitants agricoles vers des pratiques moins polluantes en soutenant des projets pilotes permettant de déployer les technologies et pratiques agricoles réduisant les émissions d’ammoniac et/ou de particules liées au brûlage à l’air libre. Ces projets doivent être collectifs, transférables et soutenables à terme.

L’appel à projets Fonds Air a lui pour objectif de réduire les émissions du chauffage individuel. Il doit accompagner des collectivités exposées à de fortes concentrations de particules fines issues du chauffage individuel dans le montage d’un fonds d’aide au renouvellement du parc d’appareils individuels non-performants et de campagnes de sensibilisation sur les bonnes pratiques.

La prise en compte de la qualité de l’air doit avoir lieu le plus en amont possible : pour cela, les collectivités peuvent agir en l’intégrant  dans les politiques d’urbanisme, de mobilité, de production d’énergie, de construction des bâtiments, en essayant de concilier les problématiques de l’air, du climat et de l’énergie. C’est l’objectif des plans climat air énergie territoriaux (PCAET) obligatoires pour les intercommunalités de plus de 20 000 habitants.

Mais il faut encore changer les comportements et faire évoluer les pratiques sociales vers plus de durabilité. Pour mieux comprendre et agir, l’ADEME publie une étude : Changer les comportements, faire évoluer les pratiques sociales vers plus de durabilité, qui s’accompagne d’une vidéo de présentation.

Source : ADEME