Concentration aux particules fines dans 17 villes françaises : INVS

Une nouvelle étude de l’Institut nationale de veille sanitaire (INVS) a répertorié les concentrations de particules fines (PM10) dans 17 grandes agglomération urbaines.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, Paris  n’est pas la ville qui présente le plus fort taux de particules fines PM10 (dont le diamètre est égal ou inférieur à 10 microns).  Elle  n’arrive ainsi qu’en 7e position derrière Marseille, Lille, Lyon, Nice, Grenoble et l’agglomération de Lens-Douai.

Cette étude de l’ (InVS) ,  a  été réalisée par des chercheurs de l’Inserm qui alertaient une nouvelle fois sur le risque important pour la santé de ces particules de matière en suspension dans l’air. Rappelant notamment que même en dessous des valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé (20 microgrammes par mètre cube d’air) ou des seuils tolérés par la l’Union européenne (40 microgrammes), celles-ci constituent un risque de mortalité et  peuvent être à l’origine d’inflammations, et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. De plus, elles peuvent transporter des composés cancérigènes absorbés sur leur surface jusque dans les poumons.

Pour cette étude, les chercheurs ont notamment établi les concentrations annuelles moyennes de particules fines dans 17 grandes agglomération urbaine de France. La revue Sciences et Avenir a compilé ces données pour en dresser la carte. Aucune de ces villes, qui totalisent plus de 15,3 millions d’habitants, n’atteint le plafond fixé par la Commission européenne.

 

 Pour compléments : Bulletin hebdomadaire de Veille sanitaire; BEH du 6 janvier 2015