21 août à Montréal a eu lieu le congrès international de la Météorologie

A l’initiative de l’Organisation météorologique mondiale cette première conférence mondiale sur la météorologie s’est tenue à Montréal le 21 aout et a confirmé si besoin les effets du changement climatique.th-15 Cette agence des Nations unies, est constituée d’un millier de scientifiques qui ont débattu autour du thème, “la météo, quel avenir ?”.

Près de 10 ans après l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la question n’est plus d’établir si le réchauffement de la Terre va avoir lieu. Près de 10 ans après l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto qui visait à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la question n’est plus d’établir si le réchauffement de la Terre va avoir lieu.

La première décennie du XXIe siècle a vu la température moyenne de la surface de la planète augmenter de 0,47 degré celsius. Or, une hausse de 1 degré génère 7% plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère, et comme l’évaporation est le moteur de la circulation des flux atmosphériques, une accélération des phénomènes météorologiques est à prévoir. Les nuages vont se former plus facilement, plus rapidement et les pluies vont être plus fortes”, engendrant notamment davantage d’inondations soudaines, note Simon Wang, de l’Université Utah State.”Ce n’est que le début du changement climatique, car les océans auront beaucoup plus d’impact en libérant davantage de chaleur et davantage de vapeur”, avertit-il.

Face à tant de bouleversements, Jennifer Vanos, biométéorologue à l’Université Texas Tech, estime qu’il y a urgence à modifier l’urbanisme des villes et les modes de vie en fonction de cette nouvelle réalité, afin de tenter de protéger les populations,d’autant que les scénarios retenus par la communauté scientifique privilégient une hausse de 2 degrés de la température moyenne à la surface de la Terre d’ici 2050.

Le rapport du Giec est clair : il n’y a pas de plan B. Il n’y a qu’un plan A, celui d’une action collective pour réduire les émissions dès maintenant“, affirme Connie Hedegaard commissaire européenne au climat