12ème conférence de la Convention sur la diversité biologique

La 12ème conférence des Parties signataires de la Convention sur la diversité biologique (COP12) s’est déroulée du 06 au 17 octobre 2014 dans la ville de Pyeongchang en Corée du Sud.

Les représentants des 193 pays signataires de la CDB ont en particulier examiné les progrès établis à mi -parcours dans la mise en œuvre du plan stratégique 2011-2020 et de ses objectifs (dits d’Achi) et fait un état des lieux de la biodiversité mondiale , alors qu’une semaine auparavant le WWF publiait un rapport qui faisait état d’une diminution de 50% du nombre d’espèces sauvages vertébrées, terrestres ou marines entre 1970 et 2010.

Le  quatrième rapport sur les perspectives mondiales de la biodiversité montre qu’il y a eu des progrès pour répondre à certaines composantes de la majorité des objectifs d’Aichi : les surfaces terrestres protégées pour leur biodiversité sont en constante augmentation et la désignation d’aires marines protégées s’accélère ;

179 des 194 parties de la Convention ont développé des stratégies de biodiversité et des plans d’actions sur le plan national, dont 57 sont toujours d’actualité.

Cependant, dans la plupart des cas, des mesures supplémentaires sont plus que nécessaires pour que le Plan stratégique reste sur la bonne voie et que ses 20 objectifs d’Aichi sur la biodiversité, adopté par la communauté internationale en 2010, soient atteints d’ici à 2020 :

  • Réduire de moitié la perte de tous les habitats naturels, y compris les forêts
  • Réduire la pollution, y compris celle issue de l’excès des éléments nutritifs
  • Réduire les nombreuses pressions sur les écosystèmes vulnérables marins et côtiers affectés par les changements climatiques ou l’acidification des océans, tels que les récifs coralliens
  • Eviter l’extinction d’espèces menacées connues et améliorer leur statut de conservation
  • Restauration des écosystèmes et développement de la résilience

« Sans une biodiversité en bonne santé, les moyens de subsistance, les services écosystémiques, les habitats et la sécurité alimentaire seront compromis » a rappelé Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’Environnement.